Bucarest attractions

Commencé en 1984 et réalisé par le jeune architecte roumain Anca Petrescu, le palais fut conçu sur le souhait de Caucescu de posséder le plus grand bureau au monde; et il y parvint presque puisque seul le Pentagone américain le dépasse en taille. Des églises, des synagogues et plus de 30.000 habitations furent détruites pour faire place à cette monstruosité architecturale composée de 12 étages, de 1.100 pièces et appartements d'état, d'une façade réaliste soviétique de 270 mètres de longueur et d'un bunker nucléaire.
Plus de 20.000 hommes travaillèrent durant 6 années à la construction du palais, 7 jours par semaine et à partir de matériaux exclusivement roumains.

Reconstruit après la Première Guerre mondiale, en 1936, l'Arc de Triomphe actuel est l'oeuvre de l'architecte Petru Antonesc, tout en granite et décoré de sculptures d'artistes roumains tels Constantin Medrea, Constantin Baraschi et Ion Jalea.
Du haut de ses 27 mètres, le monument surplombe l'intersection de la rue Kiseleff, du boulevard Maresal Alexandru et de la rue Alexandru Constantinescu. Il marque de nos jours l'entrée du parc Herăstrău et accueille les parades militaires et les célébrations de la Journée nationale roumaine (1er décembre).
Un escalier à l'intérieur de l'Arc de Triomphe permet aux visiteurs de monter à son sommet et d'admirer la ville.

D'abord nommée Place du Palais, le site changea de nom suite à la révolution de 1989 et demeure l'un des lieux principaux et centraux de la vie de la ville.
Lors d'une première visite de Bucarest, cette immense place est indéniablement impressionnante, entourée d'édifices ornés et couronnée par l'imposant Mémorial de la renaissance, une colonne de marbre de 25 mètres de haut érigée au centre de la place en mémoire des victimes de la révolution.
D'autres monuments importants de la place incluent le palais royal néo-classique abritant aujourd'hui le Musée national d'art et l'Athénée roumain, un dôme accueillant des concerts et datant du XIXème siècle.

Le mémorial en lui-même est un monument simple mais poignant créé par l'artiste Peter Jacobi. Il présente une plaque dédiée au quelques 280.000 juifs et 25.000 tziganes exterminés durant l'Holocauste. Vous pourrez également voir une colonne avec le mot "Souvenir" écrit en hébreu et une roue tzigane.

Le sombre mémorial à l'arrière de la synagogue est dédié aux victimes de l'Holocauste.
L'intérieur de la synagogue est d'une beauté saisissante avec ses couleurs et ses trois niveaux en galeries couverts de carreaux de styles byzantin et mauresque, de sols en marbre et de murs et plafonds peints.

Le Musée national Cotroceni présente plus de 20.000 objets divisés en différentes collections dont les plus impressionnantes sont l'art religieux des XVIIIème et XIXème siècles, une collection de peintures roumaines du XIXème siècle à nos jours, des peintures des XVIIIème et XIXème siècles d'artistes français, allemands, autrichiens et belges et beaucoups d'autres oeuvres.

Elle fut créée par un architecte inconnu et est une copie du Monastère de Curtea de Arges. L'édifice possède trois flèches courtaudes, une abside en forme de bulbe et des peintures dorées de saints de style bizantin sur sa façade.
La cathédrale subit de nombreuses restaurations au cours des siècles. La première bible en langue roumaine fut imprimée ici en 1688 et la cathédrale abrite la plus belle collection d'icônes de Roumanie.

Désigné pour être le siège de la plus ancienne banque d'épargne de Roumanie, la Casa de Economii şi Consemnaţiuni (CEC) et situé en face du Musée national d'histoire de la Roumanie, c’est un édifice monumental surmonté de cinq coupoles.
Le palais est destiné à être transformé en un musée d'art et fut vendu au conseil de la ville pour plus de 17 millions d’Euros en 2006; pendant la création des plans, la Banque CEC loue l’édifice au conseil de la ville mais son somptueux intérieur tout en marbre - dont une grande partie fut recouverte du temps de Ceauşescu – n’est plus ouvert au public.

Cette oeuvre de l’architecte Alexandru Săvulescu fut terminée en 1900 en tant que bureau principal de la Poste roumaine. C’est en 1970 que l’édifice hérita de l’impressionnante collection historique du pays, présentée à travers 60 expositions. Bien que la majeure partie du musée soit actuellement fermée pour cause de renovations, une visite vaut toujours la peine, ne serait-ce que pour voir les deux plus grandes collections: les Joyaux dans la salle du Trésor roumain et les Reliques de l’âge de bronze dans le Lapidarium.
Les points forts incluent une réplique de taille originale de la colonne Trajane de Rome et une sélection de joyaux de la couronne roumaine.

Les galeries de peintures et sculptures européennes comprennent des chefs d'oeuvres de la collection privée du roi Charles I tels Rembrandt, Rubens, le Greco et les Impressionnistes, tandis que dans le Lapidarium se trouve des collections médiévales roumaines présentant de superbes icônes d'argent, des manuscrits rares et des sculptures de pierre.
Les galeries roumaines modernes sont remplies d'oeuvres modernes telles les sculptures de Constantin Brancusi.
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Passage Macca-Villacrosse
De nos jours, le côté Macca du passage ouvre sur la Calea Victoriei, l’une des principales avenues de Bucarest, tandis que le côté Villacrosse ouvre sur la National Bank et Strada Eugeniu Carada. Le passage a une atmosphère quelque peu française et ressemble aux passages couverts construits à Paris et à Milan à la même époque.
Pendant la période communiste, le passage était connu comme le Passage des Bijoutiers en raison de la présence des plus importantes bijouteries de la ville mais son nom d’origine lui fut restitué en 1990. Aujourd’hui le passage abrite toujours des bijouteries mais également de nombreux restaurants, cafés, boutiques et bars hookah.

Lipscani
Aujourd'hui son mélange délavé de styles architecturaux néo-classique Baroque et Art Nouveau attirent les visiteurs désireux d'explorer les ruelles remplies de galeries d'art, de boutiques vintage, de restaurants, de cafés en plein air et de clubs ouverts tard dans la nuit. Cependant, l'important incendie dans un club de nuit en 2015 vit la fermeture de nombreux clubs considérés comme insalubres.

Grande synagogue
La Grande synagogue est toujours un lieu de prière et abrite également un petit mais fascinant musée juif dont l'exposition la plus touchante présente l'horreur de l'Holocauste et inclut le poignant Mémorial des martyrs juifs.

Parc Carol
Avec ses lacs scintillants, ses esplanades bordés d'arbres et ses jardins paysagers s'étirant sur 30 hectares au sud de Bucarest, le parc offre une escapade idyllique en dehors de la ville, pour marcher, faire du vélo et du sport.
Le parc abrite de nombreux monuments et est classé Monument historique national depuis 2004. Le plus reconnaissable est le Mausolée, construit comme monument communiste puis transformé en mémorial de la Première Guerre mondiale avec le Monument du Soldat inconnu placé devant. Le parc abrite également de nombreuses superbes statues et un très beau château.

Musée George Enescu
Le musée fut installé au sein du palais Cantacuzène considéré comme l'un des plus beaux édifices de Bucarest. Construit dans un style académique français incluant des éléments Art nouveau, le palais est composé d'une superbe marquise à son entrée et est orné à l'intérieur de peintures murales et de sculptures.
La collection permanente inclut trois salles du palais entièrement dévouées à la vie d'Enescu et à l'histoire de la musique roumaine. Les collections incluent des photos, des manuscrits, des instruments de musique, des dessins, des biens personnels de l'artiste ainsi qu'un moulage des mains d'Enescu et son masque mortuaire.
Le musée possède deux succursales: le Mémorial George Enescu à Sinaia et la Dumitru et Alice Rosetti-Tescanu George Enescu section à Bacau.

Synagogue chorale
Une riche communauté juive vivait à Bucarest au milieu du XVIème siècle sans grande harmonie avec ses voisins roumains. En 1593, de nombreux juifs furent tués durant une rebellion contre les suzerains ottomans de la ville et l'instabilité entre les communautés dura pendant plusieurs siècles.
Plusieurs années après sa construction, la synagogue fut détruite lors d'un pogrom puis reconstruite en 1866 et malgré cela, la communauté juive continua de s'agrandir. En 1930, ils étaient 74.480 malgré les pogroms et meurtres racistes.
Durant la Seconde Guerre mondiale toutes les synagogues de Bucarest furent fermées et les juifs de la ville envoyés vers leur mort dans les camps de Transnistria et Bessarabia.

Musée des paysans roumains
Le musée fut initialement construit en 1906 mais pendant la période communiste le site abrita à la place un musée du parti communiste. L’édifice rouvrit ses portes en tant que Musée des paysans roumains suite à la chute de Nicolae Caucescu mais ses sous-sols renferment toujours des vestiges du musée du communisme.
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