Marrakech attractions

S'étendant le long de la frontière du Sahara, les montagnes de l'Atlas s’étendent de la côte atlantique aux montagnes du Rif au nord, séparant les villes du désert. Enneigés pendant les mois d'hiver et enveloppés de fleurs sauvages durant l'été, les plateaux rocheux et les vallées des montagnes de l'Atlas offrent un cadre superbe pour la randonnée et le vélo de montagne. Des sentiers partent de Marrakech, Fès et Agadir. Le terrain montagneux accidenté abrite également des tribus berbères et vous pouvez visiter des villages construits traditionnellement avec de la boue et découvrir la vie et la culture unique des Berbères. Facilement accessible à partir de Marrakech, le Haut Atlas est sans doute la région la plus visitée avec des hôtels regroupés autour d’endroits populaires comme les vallées de l'Ourika, Ouirgane et Imlil. Jebel Toubkal est le plus haut sommet du Maroc culminant à 4167 mètres. Les montagnes de l’Atlas sont une bonne escale en route pour Ouarzazate.

Les hautes terres accidentées du plateau de Kik sont une destination populaire pour faire de la randonnée dans les montagnes du Haut Atlas, avec de nombreux sentiers qui partent des villages berbères des alentours comme Asni, Moulay Brahim et Ourigane, et qui sont facilement accessibles depuis Marrakech. Réputé pour ses formations calcaires uniques, le plateau de Kik est un endroit pittoresque, recouvert de fleurs sauvages et de champs de blé. Il offre une vue magnifique sur les sommets environnants dont le mont Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord.

On trouve certains des Kasbahs les mieux conservés du Maroc dans cette ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Aït Benhaddou, qui autrefois occupa une position de premier plan sur la route du commerce transsaharien et qui est aujourd'hui l'une des attractions les plus célèbres du pays. Sculptée de briques de terre traditionnelles, la ville est un spectacle saisissant, perchée sur le bord des montagnes du Haut Atlas et fortifiée par des murs de pisé rouge foncé. L’intérêt principal de la ville est la Kasbah de Telouet, qui fut la somptueuse maison du XXè siècle du notoire Thami el Glaoui, « le Seigneur de l'Atlas », qui était à la fois un pacha de Marrakech et le chef de la tribu berbère Glaoua, et célèbre pour avoir conspiré pour renverser le sultan Mohammed V. Depuis sa mort en 1956, Aït-ben-Haddou est tombé en ruine, mais les traces de son ancienne gloire sont sur les bâtiments impeccablement restaurés, la magnifique colline Granary et le Mausolée de Benhaddou.

La Palmeraie est située à un court trajet en taxi des rues animées de Djema el Fna et propose une évasion dans un endroit tranquille loin des souks bruyants et des rues de l'ancienne médina encombrées par le trafic. C’est le quartier le plus riche de Marrakech et il est souvent surnommé le « Beverly Hills » de Marrakech. Cet oasis calme et ensoleillé de palmiers et d'orangers, a des boulevards bordés d'arbres, des jardins de roses soigneusement entretenus et de vastes piscines. La Palmeraie possède les hôtels les plus extravagantes de la ville et de luxueuses villas privées. Même si vous ne pouvez pas se permettre de rester à La Palmeraie, ce quartier pittoresque vaut le détour pour profiter des nombreuses activités de loisirs. Vous pouvez faire des tours à pied ou en vélo, des ballades à dos de chameau et il y a même un terrain de golf avec vue sur les villas.

Djemaa el Fna ou la place des Morts, est une vaste étendue en plein cœur de la médina à Marrakech. C’est un lieu de grandes réunions où les négociants rencontrent les marchands, les commerçants côtoient les voyageurs qui eux-mêmes tombent nez-à-nez avec les dresseurs de serpents. Ici, le passé et le présent ne font qu’un et des conteurs parlent de cette tradition en gardant leurs auditeurs en haleine avec des histoires à dormir debout. La place est un marché en plein air, a salle de musique, un restaurant et un théâtre et c’est le point de départ idéal pour aller explorer les trésors de Marrakech. Asseyez-vous à une terrasse de café sur les bords de la place. Le prix du café vous permettra d’admirer l’agitation de Djemaa el Fna, la mosquée Koutobia et les montagnes de l'Atlas. Lorsque le soleil se couche, il laisse place à de la musique envoûtante et de la fumée.

Situées près du village de Tanaghmeilt dans les montagnes du Haut Atlas, les cascades d'Ouzoud sont les plus hautes cascades du Maroc, chutant de 110 mètres dans une gorge spectaculaire de roches rouges de la rivière El Abid. Prenant leur nom des oliveraies qui recouvrent la vallée (« Ouzoud » est le mot berbère pour « olive »), le sommet de la chute est encore parsemé d'un certain nombre de moulins à eau historiques, dont certains sont encore en usage, extrayant l'huile d'olive à partir des cultures environnantes. C’est une excursion d’une journée populaire au départ de Marrakech et les chutes à trois niveaux offrent une magnifique toile de fond pour la randonnée ou le pique-nique, entourée de verdure luxuriante et d'arbres regorgeant de singes macaques. Descendez les marches en pierre dans la gorge et vous pouvez même vous baigner sous les chutes, faire un voyage en bateau panoramique le long de la rivière, ou explorer les grottes naturelles creusées dans la falaise.

Parmi les magnifiques palais de Marrakech, on trouve le palais Bahia dont le nom est assez évocateur puisque que « bahia » signifie « brillant ». Situé près de la médina, au nord de la Mellah (la quartier juif), le palais Bahia était au 19ème siècle la maison de Si Ahmed ben Moussa (ou Bou-Ahmed), le grand vizir de Marrakech. Il a vécu ici avec ses quatre épouses, 24 concubines et ses nombreux enfants. Le palais est un mélange des styles architecturaux islamiques et marocains, et c’est l'une des attractions les plus visitées de la ville. Ce chef-d'œuvre richement décoré était destiné à devenir « le plus grand palais de tous les temps ». Sa conception élaborée est exquise, le plancher éblouissant et les ornements du plafond ont nécessité 7 ans de travail. La palais comprend des mosaïques, des plafonds en bois marquetés, des stucs moulés et des finitions dorées.

Dans le désert du Sahara, vous pouvez faire une balade à dos de chameau à travers les dunes, partir sur les anciennes routes commerciales, dormir sous les étoiles dans un campement bédouin traditionnel, puis admirer à l'aube le soleil se lever sur les plaines désertiques. Les excursions de plusieurs jours au départ de Marrakech sont le moyen le plus populaire pour découvrir le désert et la plupart des voyages passent par la ville passerelle de Merzouga avant de continuer vers les dunes d’Erg Chebbi ou d’Erg Chigaga. Avec son immense territoire sauvage, il est facile de sortir des sentiers battus et vous pourrez profiter de longues randonnées à travers le Sahara. Mais, ne soyez pas tenté de vous aventurer seul dans le désert, affronter le climat extrême, les tempêtes de sable et les vastes plaines inhabitées est réservé aux guides chevronnés.

La dynastie Saadi, qui a dominé une grande partie du Maroc aux XVIè et XVIIè siècles, est étroitement associée à Marrakech, et quelques 60 membres de la famille régnante sont maintenant résidents permanents. En supposant que votre vénération pour les sultans marocains morts depuis longtemps soit limitée, la raison principale pour visiter les Tombeaux Saadiens est l'œuvre décorative exceptionnelle sur les bâtiments qui les abritent. Les mosaïques géométriques magnifiques, le travail minutieux de la pierre, et les cours sereines sont comparables avec l'Alhambra. Les tombeaux les plus importants sont répartis en trois chambres, dont la magnifique salle des douze colonnes, avec les notables de rang inférieur reposant dans le jardin. Le site a été fermé à la même époque que le palais El Badi a été détruit et a été redécouvert en 1917. La restauration fidèle assure que ce joyau de l'architecture marocaine continue de ravir, et c’est l'un des sites les plus visités à Marrakech.

Quand vous pensez au Sahara ou aux plaines ensoleillées du Maroc, vous vous imaginez un paysage chaud et aride. Mais si vous montez au mont Toubkal, vous pouvez passer assez rapidement de la chaleur au froid de la montagne. Le mont Toubkal est non seulement la plus haute montagne du centre du Maroc mais c’est aussi la plus haute de la chaîne de l'Atlas et de toute l'Afrique du Nord. Il y a un sentier qui est accessible toute l'année pour les randonneurs de tous les niveaux mais la montée reste raide. Le voyage commence à partir de la ville d'Imlil, à environ une heure au sud de Marrakech, où les températures peuvent encore être incroyablement chaude malgré que la ville soit à flanc de colline. À la fin de la première journée de marche, vous vous arrêterez au refuge de Toubkal où l'air est beaucoup plus frais.

Nichée dans les contreforts des majestueuses montagnes de l’Atlas, la vallée de l'Ourika est une excursion d'une journée populaire au départ de Marrakech. Elle est à seulement 30 kilomètres du centre-ville. Cette étendue luxuriante de champs en terrasses et de coteaux boisés offre un cadre pittoresque pour des randonnées. Au cœur de la vallée se trouvent les magnifiques cascades de Setti Fatma qui sont une série de 7 cascades qui se jettent dans la rivière Ourika. A environ 1300 mètres d’altitude, Ourika est non seulement un répit bienvenu loin de la chaleur estivale de Marrakech, mais c’est aussi un camp de base populaire pour les touristes qui se rendent en hiver à la station de ski de l'Oukaimeden. La principale attraction de la région reste ses colonies traditionnels berbères et ses vallées parsemées de maisons construites en boue rouges.

Construite au XIIè siècle, la mosquée Koutoubia est non seulement la plus grande à Marrakech, c’est aussi l'un des bâtiments les plus influents dans le monde musulman. À travers l'Espagne et au-delà, vous verrez des échos de son complexe travail géométrique de la pierre, des arcs gracieux et de l’imposant minaret carré. Cette dernière caractéristique, éclairé la nuit, est un point de référence nécessaire lorsque vous explorez l'enchevêtrement de rues et ruelles de la médina. Mesurant 61 mètres de haut, cela faisait une longue montée pour les cinq appels quotidiens à la prière à l'époque pré-ascenseur, donc une rampe en spirale avait été installée pour le muezzin pour pouvoir monter à cheval jusqu’au sommet.

Les paysages majestueux de la vallée d’Oukaimeden sont parmi les plus visités des montagnes du Haut Atlas. Les vallées de l'Ourika et d’Asni situées à proximité, sont un choix populaire des visiteurs pour faire une excursion d'une journée à partir de Marrakech. Une gorge luxuriante sculpte son chemin à travers les pics déchiquetés. Oukaimeden est d'une beauté frappante et dispose également d'un patrimoine culturel riche, parsemée de villages berbères traditionnels et de sites d'art rupestre préhistoriques. Pendant les mois d'hiver, Oukaimeden est aussi une destination de ski célèbre et elle abrite le plus grand téléski d’Afrique. Il y a de nombreuses pistes pour tous les niveaux donc un certain nombre de rouges et de noires.

Le Jardin Majorelle est l'un des endroits les plus magiques dans une ville qui ne manque pas de charme. Son fondateur, le peintre français Jacques Majorelle, est tombé amoureux de Marrakech au début du XXè siècle et après avoir développé cette charmante oasis, il l’a ouverte au public en 1947. En dehors de la vaste gamme de plantes exotiques, y compris des plantes succulentes rares et d’immenses palmiers, la caractéristique la plus distinctive est la nuance intense, presque psychédélique, de bleu utilisée dans les murs et les bâtiments du jardin. Le jardin est tombé en ruine et en 1980 a été acheté et restauré par le couturier Yves Saint Laurent et son partenaire Pierre Bergé. Il abrite aujourd'hui le Musée d'art islamique, contenant des expositions qui appartenaient à la fois à Saint Laurent et à Majorelle lui-même.

Les souks de Marrakech sont ces marchés couverts qui grouillent de monde. Ils sont le cœur de la ville et battent au rythme des rayons du soleil. Ce vaste réseau de ruelles déroutant est le paradis des visiteurs pour leurs achats. Chaque souk a une spécialité différente que ce soit des tapis, des articles en cuir, des épices, des bijoux en métal ou des vêtements. Le marchandage est obligatoire. Le premier prix que le vendeur propose est généralement bien au-delà de ce qu’il attend en réalité. Tout le monde parle le français dans les souks. Concernant la marchandise qu’il y a sur les souks, vous aurez de tous ! Si vous voulez exploser votre franchise de bagages, vous trouverez l'un des plus grands assortiments de tapis au monde, tandis que d'autres stands proposent des cadeaux plus transportables comme des verres à thé, des babouches en cuir, des lanternes en laiton, des plateaux à service, des jeux d'échecs, des paniers…

Incluant l’un des monuments distinctifs de Marrakech, la Ménara (Jardin) est un vaste jardin situé autour d'un réservoir qui faisait autrefois partie d'un système d'irrigation. La Ménara date du XIIè siècle, et le pavillon à toit vert a été ajouté quatre siècles plus tard et parfois utilisé comme résidence royale d'été dans les années qui ont suivi. Cette structure modeste mais parfaitement proportionnée est mieux vu de l'extrémité opposée du réservoir, et se reflète dans les eaux calmes avec les sommets enneigés des majestueuses montagnes de l'Atlas en toile de fond. Les oliviers, les citronniers, les palmiers et autres plantes offrent de l'ombre sous le soleil brûlant. Ici, le souk frénétique semble être dans une vie lointaine et les jardins attirent autant de gens du pays que des touristes, particulièrement au coucher du soleil.

Certains disent que l'entrée de la Médersa Ben Youssef est humble et fade. Avec seulement une porte en bois donnant vers l'extérieur en direction de la médina, l'entrée n’est rien de plus qu’une vitrine de magasin au de bureau cependant l’inscription au-dessus de la porte attire les voyageurs ; il y est écrit « Vous qui entrez par ma porte, que vos plus grands espoirs soient dépassés ». Après avoir passé la porte, vous arriverez sur une cour magnifique du 16ème siècle. Construite en 1570 pour être un lieu d'apprentissage islamique, la medersa Ben Youssef avait plus de 900 étudiants. À son apogée, c’était la plus grande école islamique d'Afrique du Nord et elle avait 132 dortoirs dont certains étaient si petits que vous deviez vous accroupir pour entrer. Bien que la madrasa a arrêté de former des étudiants en 1960, des travaux de rénovation l’ont transformé en un site informatif pour les visiteurs.

Apprenez en plus sur le Maroc de manière très visuelle en visitant ce petit musée de la photo niché dans une petite rue dans la médina, ou vieux quartier, de Marrakech. Installée dans un fondouk, un ancien bâtiment pour loger les marchands et les voyageurs, la collection d’images montre la vie au Maroc pendant près de 100 ans, de 1870 à 1950. Il n’y a pas que des photos qui y sont exposées : vous trouverez également des plaques de verre photographiques, des cartes postales et des documentaires, dont le premier film en couleurs tourné dans les montagnes du Haut Atlas. Les images collectives (que le musée possède par milliers) offre un aperçu réfléchi et visuellement fascinant de la culture et de l'histoire du pays, en particulier en ce qui concerne ses habitants berbères. La Maison de la Photographie est relativement petite mais s’étend sur plusieurs étages, avec au sommet un toit-terrasse qui offre une vue imprenable sur Marrakech et les montagnes de l'Atlas.

Marrakech, autrefois le centre commercial et politique le plus puissant du monde arabe, a été fondée en 1062 par le chef berbère Abu Bakr ibn Umar pour être la capitale de l'empire almoravide orthodoxe-musulman. La ville regorge de monuments ornés construits pour la plupart entre les 12ème et 16ème siècles. Visiter la Médina (la vieille ville) c’est se promener dans un musée à ciel ouvert fortifié. La Médina a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985. Entourée de murs anciens et d'énormes portes, la Médina contient une vaste place centrale appelée Jemaa el-Fna, centre commercial et de tous les rassemblements publics depuis la création du Maroc. La médina abrite aussi une série de magnifiques jardins dont le jardin Majorelle situé à côté du musée d'art islamique, mettant en vedette des plantes prélevées dans cinq continents. Les somptueux Palais Royal et Palais Badi se tiennent l’un à côté de l'autre.

L'un des musées les plus fascinants de Marrakech, la Maison Tiskiwin est logée dans un riad magnifiquement restauré niché entre les palais Bahia et Dar Si Saïd et présente un tableau original des arts et de l'artisanat d'Afrique du Nord qui relatent l’histoire culturelle dynamique de la région. La collection, amassée par l’anthropologue néerlandais Bert Flint qui réside dans la ville depuis 1957, est organisée géographiquement en expositions thématiques, avec chaque pièce d'objets jalonnant un endroit différent le long de la longue et ancienne route commerciale saharienne allant de Marrakech à Tombouctou. Un assemblage coloré d'objets est exposé et comprend des tapis et textiles exquis tissés à la main, des vêtements et bijoux traditionnels berbères, de la vannerie et de l'artisanat tribal complexe, dont beaucoup ont été achetés sur les souks légendaires de Marrakech et préservés par Flint.

La rue Dar el-Bacha marque la limite nord de la médina de Marrakech, le cœur et l'âme de la ville. Cette zone abrite les meilleurs magasins, restaurants et hammams de Marrakech. En vous promenant le long de la rue, vous trouverez des boutiques vendant des antiquités, des tapis orientaux, des bijoux berbères et des articles ménagers, ainsi que d'une poignée de fondouks, une sorte de caravansérail du Moyen-Orient, spécialisés dans les marchandises artisanales comme les sacs, les tapisseries, les carreaux peints à la main et les Ottomans. Dar Moha est classé parmi les meilleurs restaurants marocains de la ville et il occupe un beau riad le long de Dar el-Bacha où vous pouvez manger en plein air autour d'un patio avec piscine. Dar el-Bacha est l’endroit idéal pour se détendre après une journée à arpenter la médina et dispose de deux excellents spas : le hammam publique Dar el-Bacha (le plus grand hammam traditionnel de la ville) et le hammam de la Rose.

Le palais El Badi fut construit à la fin du XVIème siècle par le roi Ahmad al-Mansur de la dynastie des Saadi qui ne regarda pas à la dépense, décorant sa demeure avec les plus beaux matériaux et oeuvres artisanales de l'époque: marbre italien, or soudanais et des sculptures indiennes en bois.Mais les gloires d'El Badi furent brèves car le sultan Mawlay de la dynastie suivante des Alouite pilla le palais dans le but d'aménager le sien mais même en ruine, vous pouvez deviner l'envergure d'El Badi avec ses hauts murs protégeant d'anciennes majestueuses salles de réception et autres salles officielles. Le complexe escalier koutobia est toujours visible.

Avec ses eaux bleues situées au milieu de plaines désertiques, avec comme toile de fond les montagnes de l'Atlas, il est facile de comprendre pourquoi le lac Takerkoust attire autant de visiteurs. C’est un monde à part, loin des souks et des médinas animés de Marrakech. Un barrage artificiel construit par les français à la fin des années 1920, fournit de l'eau et de l'électricité à la ville de Marrakech. Takerkoust est aussi une zone de loisirs importante pendant les mois d'été. La baignade est interdite dans le lac même si de nombreux habitants s’y baignent encore, mais les sports nautiques comme le jet ski, le wakeboard et le kayak sont devenus populaires. On vient ici pour faire un pique-nique et se promener au bord du lac. Le véritable point fort est la vue spectaculaire sur le désert et les montagnes environnantes. Le bord du lac offre un cadre idéal pour se balader, faire du vélo ou du quad, ou une sortie à cheval ou à dos de chameau.

Le plus grand musée de Marrakech est situé dans un palais du XIXè siècle d'inspiration architecturale qui se fonde sur une gloire antérieure, avec au centre une cour de style andalou. La forme actuelle du musée est largement due au patron Omar Benjelloun, qui a beaucoup fait pour ranimer l'intérêt pour le patrimoine culturel du Maroc. Les expositions incluent des céramiques, des bijoux, des armes, des costumes, de la calligraphie et une collection de Judaica, reflétant l'histoire culturelle diversifiée de la ville. On y trouve aussi une fascinante sélection de gravures qui montrent le Maroc comme il était vu par des artistes étrangers au cours des siècles. Des œuvres d'artistes marocains contemporains complètent la collection permanente, tandis qu'un programme d'expositions temporaires fait usage de l'ancien hammam et d'autres espaces du palais.